Novembre 2008
Chien urbain qui hume, truffe à terre, le bitume affairé de pas pressés. Chat des villes, dont l’oeil curieux se contente d’une frondaison derrière la vitre. Bêtes à plumes, aux voix bien frêles, vite avalées par le grondement de moteurs.
La ville est pleine d’une nature domptée qui, de «nature», ne porte plus que l’apparence. Si commune que plus personne n’y prend garde. Si étouffée que plus personne ne dresse l’oreille.
Or il arrive que la nature, la vraie, sortie des champs, égarée de la mer, arrête le passant qui, étonné, écoute … et rêve.Mouettes ici, grillons par-là. Un vent d’ailleurs éclate les murs et plonge les pieds dans l’herbe fraîche, le temps d’un son né du béton.
Fatima DE CASTRO
Le milieu urbain offre une quantité de niches écologiques pour les animaux.
Si l’on fait exception des animaux familiers, certains s’invitent sur les toits, dans les parcs ou encore dans les recoins des immeubles. Infiltration, intrusion, invasion ? Prenons le risque de dire que les animaux dans nos villes sont indispensables pour rendre celles-ci vivables. Et donnons à écouter à nos concitoyens les chants d’oiseaux, insectes et mammifères sauvages et urbains.
Yannick DAUBY
Contenu de la revue n°11 :
– «Le Corbeau et le badaud» ou la cohabitation en question
– Jaseurs bavards
– Effaroucher les oiseaux
– Nursery de Grands Murins
– Madame Fouine…
– Monsieur Hérisson…
– Fin mai dans les jardins parisiens
– Un village espagnol… Petit bout de nuit
– L’accueil des Quiscales
– «Petite musique de nuit»
– Imperturbable
– Rainette méridionale et klaxon
– Le «petit bassin»
– Les envahisseuses
– Le manège des arbalétriers
– Les martinets alpins de la rue Eugène Pons
– Des passereaux à ma fenêtre
– Quand Bruxelles «brusselait» …
– Le Merle noir
– L’école des Étourneaux sansonnets
– Delichon urbica «en HLM»
– Le Moineau domestique, cris et chuchotements
– Les «tchios» et les «moiniaux»
– Le dortoir à moineaux
– Des pipistrelles communes sous nos toits
– Rochegude
– Les sons «mystère»