La région du lac Inari

   Du 14 au 16 juin

Nous sommes au cœur du pays lapon. Le jour perpétuel et la grisaille contribuent à un sentiment étrange : une vaine tentative de nuit. La forêt porte les traces de son exploitation, les sous-bois sont tapissés d’airelles ayant passé l’hiver sous la neige : les préférées des ours !

1 – Le solitaire de la forêt :
Le chant du Pinson du Nord (Fringilla montifringilla) vibre, il est le témoignage de la solitude de la forêt boréale au printemps. L'alarme générale est un cri de moineau interrogatif entendu aussi en hiver. Prés du nid une note appuyée se joint à la précédente.
2 – Nichée affamée :
Les Cris des passereaux nous ont signalé la présence d'une nichée de Chouette épervière (Surnia ulula). Les trois jeunes sont nourris régulièrement par les parents aux cris diversifiés (en fin chant lointain du mâle).
3 – Habitant des vieux troncs :
Deux petits tambourinages puis cris d'inquiétude d'un mâle de Pic tridactyle (Picoides tridactylus) sur les troncs décharnés de vieux pins. En arrière plan cris prés du nid d'un Pinson du Nord.
4 – Trille en bande :
La vibration métallique du Jaseur boréal (Bombycilla garrulus) est fréquente dans la forêt où il se déplace en bande. Nous entendrons cette sonorité un peu partout en forêt, et quel plaisir que celui de l'observation visuelle.
5 – Prés du nid :
Un couple de Mésange lapone (Parus cinctus) a élu domicile dans une cavité d'un pin laissé au milieu d'une coupe forestière. Pas de chant mais des cris, c'est la pleine saison de nourrissage.

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