Avec la nuit, un monde parallèle invisible s’active. Inaudible aussi, surtout pour mes vieilles oreilles ! Qu’à cela ne tienne : je m’en dote d’une paire d’un genre nouveau, sensible aux ultrasons et le monde de la nuit est à moi ! J’écoute et je me guide en stéréo, l’enregistreur à la main -ou sans enregistreur- et vais fouiner en « travelling » dans les roseaux et broussailles du jardin à la découverte des orthoptères et chiroptères : Grandes sauterelles vertes (rythmique « tèdèdèdèdè-tèdèdèdèdè ! »), Sauterelles ponctuées (« Pfuît ! » sporadiques), Conocéphale commun (cylique rîrîrîrîrî-rîrîrîrîrî !), Sérotine commune (lointain épisodique et sautillant passage de « tsuic-tsuitsui-tsui-tsuic… ! », Phanéroptère commun (régulier « Kreuc ! »), Pipistrelles communes (Passages de « Tip-tip-tip-titip-titititip ! »), Decticelles cendrées (« street ! » espacés),
Quelques bruissements de mes pas mais surtout une cacophonie inouïe !
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Merci pour ce partage passionnant. Je me surprend à vouloir explorer les bruits d’un autre coin du jardin qui pourrait être, à l’échelle, un autre coin du monde. La variété entendue ici, ouvre un champs (chant tant la musicalité est évidente) de découvertes magnifiques.
Merci. Oui, en effet, la musique de la nature est parfois là où l’on ne se doute pas… ;o)
Inouï en effet. Et tout ce petit monde rassemblé au même endroit, si loin et si proche de notre écoute.
Fantastique!
Oui… Un monde parallèle. Ou plutôt, l’Un DES mondes parallèles !