En longeant le petit chemin qui borde les champs, les oreilles jeunes ou exercées ont tôt fait de remarquer l’agitation suraiguë et stridente qui anime un petit églantier épineux. Quatre éphippigères se défient. Ces grosses sauterelles dodues, aux pattes et aux antennes interminables se meuvent lentement et posément dans le couvert et l’entrelacs du buisson en se répondant de façon véhémente.
Pascal DHUICQ