Extrait du chant de la grive musicienne qui voulait braver le grondement du tonnerre pour mieux ravir l'ouïe du preneur de son Par un bel après-midi d'été, un orage éclatait, comme souvent en Périgord. La grive musicienne, imperturbable, continuait son chant débuté bien avant l'apparition des premières gouttes de pluie. Celui-ci ne cessera que lorsque l'oiseau, du haut du peuplier sur lequel il était perché, constatera que la puissance du tonnerre couvrait entièrement sa mélodie.
Philippe PEREZ