15 février 2005, entre 6h30 et 7h00, 1500 mètres d’altitude.
Une forêt tropicale d’altitude est un lieu où il est toujours nécessaire de se lever tôt, avec la jour naissant.
Durant une à deux heures les chanteurs se succèdent et investissent l’espace sonore.
Comme en témoigne la photo, le milieu est très fermé et le vert domine de toute part. La vision fugitive d’un oiseau rend les identifications difficiles et la patience est de rigueur.
Ce résumé de six minutes pris sur deux heures de rushs reflète fidèlement la densité d’animaux chanteurs présents dans cette forêt tropicale d’altitude où la température ambiante est voisine des vingt degrés.
Les oiseaux, par ordre successif sont des Touraco à gros bec (Tauraco macrorhynchus) aux appels rauques, un Turdidae lointain non identifié pour le moment, de nombreux insectes, l’appel aigu et répété sur deux notes d’un Akalat à tête noire (Illodapsis cleaveri), puis suit la note unique aiguë à la limite dela saturation d’un Poliolaïs à queue blanche (Poliolais lopezi) et pour finir l’appel des Touracos à nouveau.
Dans un tel contexte l’utilisation du couple stéréophonique est utile pour restituer assez fidèlement les échos et réverbérations qui parcourent la forêt.
Fernand DEROUSSEN