Chez le plus petit de nos passereaux, le ramage aurait – il l’éclat du plumage ? Une courte prise de son – publiée sur le CD n° 4 de SONATURA et analysée au sonagraphe – permet déjà de l’apprécier. Cette séquence illustre aussi les principales caractéristiques du chant de l’espèce, une phrase en trois sections :
– la première, introductive, faite de quelques éléments simples et espacés (le plus souvent trois, chez cet individu);
– la seconde – le corps de la phrase – plus audible que la première, comporte un motif, souvent répété, de quatre éléments de différentes hauteurs;
– la troisième, ou la fioriture finale, qui varie beaucoup d’une phrase à l’autre et qui balaye une large bande de fréquence. Variation liée à la forme de ses éléments, leur durée relative, leur nombre, leurs combinaisons particulières, voire à des motifs empruntés à d’autres espèces (Mésanges huppée et nonnette, par exemple).
Exemple d’imitation de Mésange huppée ( en fin de phrase) :
Entre ces phrases bien spécifiques, le roitelet peut aussi – comme dans cette prise de son – émettre quelques cris et glisser quelques fioritures finales, ce qui donne à l’ensemble l’impression d’un agréable pot-pourri (voir sonagramme ci-dessous).
Podcast: Play in new window
Je suis très friand de ce chant !
Quand l’entends-tu dans l’année ?
Il est dommage qu’il ne soit pas précisé le nom de ce joli chant…
On peut déjà l’entendre fin janvier, même en Haute-Ardenne où il peut hiverner.
Le nom de l’espèce a été placé à côté de l’icône « Audio MP3 ». Merci pour votre remarque.