Le début de la saison des chants réserve souvent son lot de surprises tel ce chant plutôt atypique de la Fauvette à tête noire (Sylvia atricapilla) qui contredit la description communément admise : « La phrase débute par un babil en sourdine assez variable ; le ton s’élève ensuite pour conclure par un final retentissant aux notes pures et articulées, qui porte assez loin et dure 3 à 5 secondes » (in « Le chant des oiseaux » d’ André Bossus et François Charron). J’avais donc pensé, au début, à la Fauvette des jardins. Mais la Fauvette des jardins n’est pas encore revenue de migration en cette période…
Pour me rassurer, je lis aussi que « Il n’est pas rare d’entendre l’oiseau gazouiller sans lancer sa conclusion finale : il est alors malaisé de distinguer son chant de celui de la Fauvette des jardins ».
Il est alors malaisé en effet …
Philippe
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Bonjour, j’ai « connu » une année une hirondelle qui ne semblait jamais finir sa phrase, elle s’arrêtait toujours à un certain moment du chant habituel de son espèce… est ce que ce sont des anomalies courantes?
Bien cordialement,
Albine Tertre
Bonjour. Cela arrive fréquemment chez chaque chanteur mais s’il en a fait une spécialité, c’est très atypique. Intéressant. De là à savoir ce qui a généré cette anomalie. Mystère ! ;o)