Cliquer ici pour écouter le son mystère. …Vous avez une idée ? Enregistrez votre commentaire ci-dessous… Ou donnez votre langue au chat !
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L’arrière plan m’incite à penser que cela se passe en intérieur (une grange, …). Aller, je me lance ….
Un hérisson qui rêve, bien à l’abri sous un tas de bûches ?
Philippe
T’es pas loin !
En plus, t’as déjà bien joué sur l’arrière-plan : c’est presque une grange : c’est une étable en fait…
C’est donc un premier indice.
Évidemment, je donne évidemment pas la réponse tout de suite ; faut quand même que d’autres se creusent les méninges !
Vous donnez votre langue au hérisson ?
Deuxième essai…
ça sent le mustélidé là-dessous.
Si je choisis un des moins farouches et si je compare à l’enregistrement de Jean Chevalier (CD n°11 : http://association.sonatura.com/index.php?option=com_content&task=view&id=227&Itemid=38), je pencherais bien pour une fouine.
Philippe
Ouff ! Tu chauffe ! Tu brûles même ! …Mais c’est pas ça !
Deuxième indice : c’est effectivement un mustélidé !
Alors ?
Belette ??
Encore raté !
Mais là, vous brûlez ; que dis-je, vous bouillez !
La liste des mustélidés en France n’est pas très longue… Pas la fouine, pas la belette… humm… Je ne vois pas trop l’hermine s’aventurer dans une étable… ni la marte (quoi que…). Serait-ce un putois domestiqué ? (furet)
Argh ! Tu viens de te brûler mais il me faut préciser un nouvel indice : c’est une vieille étable d’alpage… Au prochain coup, si vous ne trouvez pas définitivement, je vous donne la réponse …qui est juste au-dessus ! … Mais laquelle ??
Bon, allez, c’est une hermine et on en parle plus.
Si c’est bon, je n’aurai pas eu trop de mal.
Et moi je dis la martre, comme ça il y en a un de nous deux forcément qui a la bonne réponse ! ;-)
En sachant que la marte, dans les alpages… ça me semble bien peu probable !
Ouf ! Quand même ! Une hermine, oui !
Et détrompez-vous sur ce qui a été dit plus haut : en montagne, l’hermine est commune jusqu’à près de 3000 m d’altitude et elle fréquente les vieux chalets d’alpage. J’ai ai observées la nuit à la jumelle amplificatrice de lumière ; elles recherchaient les campagnols des neiges qui traînent dans les ruines ou les vieux chalets. Pour l’ambiance, allez zieuter la peinture de Robert Hainard sur ce campagnol ! Quant à cette hermine-ci, c’était en pleine journée ensoleillée ! C’est un pietre enregistrement que j’ai cru ne jamais pouvoir réaliser tandis que toute une petite famille d’hermines et moi nous tournions autours les uns les autres ! Elles avaient attiré mon oreille et j’ai mis du temps à comprendre de quoi il s’agissait. Elles m’ont ainsi nargué en poussant toutes sortes de cris ici et en disparaissant là… Systématiquement quand je pouvais enfin tomber sur l’une d’entre elles. Après presque une demi-heure à jouer à cache-cache, je me suis trouvé dans l’ancienne étable à attendre et ai imité le campagnol des neiges (euh, enfin, un rongeur quelconque, je ne saurais garantir l’imitation !). Elle est venue jusqu’à mes côtés par curiosité dans le plus grand silence… Elle était donc déjà un peu loin quand elle daigna pousser un dernier petit cri si mignon l’air de dire : « Hum ? Mouais… Bye bye ! » Ce jour là, si je ne m’y étais pas pris comme un manche, j’aurais peut-être pu faire un beau recueil de cris de toute une famille car elles ne cessaient de donner de la voix ! J’ai aussi pu capter leurs petits gloussements sourds lorsqu’elles sont venues boire à l’abreuvoir qui gouttait au sol. Sacrées petites bêtes espiègles !
Cette première devinette me donne l’occasion de faire appel à votre participation et à vos sonothèques personnelles : si vous avez vous aussi envie de nous soumettre des sons « mystère », n’hésitez pas ! Cette rubrique était habituelle dans l’édition de notre CD périodique SONATURA mais même si nous n’avons pas renoncé à rééditer un prochain numéro où un nouveau son mystère pourrait figurer, les séquences de ce genre ne manquent pas dans nos archives surtout quand on se dit qu’un son à peine mystérieux pour l’un de nous le sera pour un(e) autre ! Alors, lancez-vous ! Et puis, cela donne l’occasion d’échanger des souvenirs naturalistes ! Pas vrai ?
:o)