Fauvette épervière

   Voici la Fauvette épervière (19). Avec son œil de rapace et son dessous rayé gris et clair, son allure ne passe pas inaperçue. Dès la seconde phrase, son “Trrr…“ volontaire signe son chant. Mais qui vient déjà la déloger? C’est une Pie grièche à poitrine rose qui installe son nid un peu plus haut dans le feuillage (20) ! Écoutons la bien: cette Laniidé n’est pas comme sa cousine la Pie bavarde: elle ne chante que quelques jours par an, au retour de migration. Profitons-en. La Fauvette épervière reviendra bien tout à l’heure sur son territoire (22). Un Bruant proyer lance ses trilles très aiguës (21). Coucous, Etourneaux, Rossignol philomèle, Loriots sont de la partie et, dans le fond, murmure la vie de l’étang: Rousserolles, batraciens …
(Sylvia nisoria, Lanius minor, Miliaria calandra)

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