Pie-grièche écorcheur au nourrissage

   Ce matin de très bonne heure, j’ai quitté le campement pour flâner dans les champs alentour et glaner quelque menu fretin sonore. Je sais combien en cette fin d’été les oiseaux sont discrets et ne lancent plus que de rares bribes de chants aux toutes premières heures du jour avant de se faire oublier à nouveau pour une nouvelle journée de mutisme, à l’abri des regards et des oreilles indiscrètes. Je me suis dissimulé sous un arbre, dans un petit fossé où les églantiers et les genêts offrent un couvert apprécié des fauvettes et des pies-grièches. Justement, une petite famille de Pies-grièches écorcheurs (Lanius collurio) s’agite quelques buissons plus loin. Les jeunes (aux appels grinçants) n’ont pas encore atteint l’âge de l’autonomie et les parents (aux cris secs) pourvoient encore à leurs besoins.

       Pascal DHUICQ

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