Un pote qui joue de la guitare, assis dans l’herbe… un rougegorge qui chante dans le buisson derrière lui… au loin, en cette tranquille fin d’après-midi, des pinsons, des orthoptères, le ronflement de l’océan au loin, une camionnette qui passe — le tout ralenti quatre fois. Et donc transposé de quatre octaves. Surprenante « vision » sonore d’un petit coin de campagne au printemps.
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Ouaaah ! T’en veux ? Pourtant, c’est de la bonne !
Fandard et si curieux; La nature des sons et les sons de la nature n’ont pas fini de nous étonner !
Avez-vous remarqué comme le pincement de la guitare sonne toujours assez « normal », preuve que le lâcher de la corde se produit en un trait de temps… on se demande si en jouant en virtuose « à la Satriani », on obtiendrait un morceau « normal » avec, en fond, une ambiance totalement décalée anachronique (au sens premier du mot) ?
C’est tout l’art de décaler les sons
;o)
Contrepèterie mise à part… je veux bien essayer de ralentir un disque de Satriani, mais encore faudrait-il qu’il ait enregistré un live en pleine nature. Tu l’invites à Cavan ? :-)
Formidable ! Je venais de mettre un article sur Kalerne à propos des ralentissements, et je tombe là-dessus. Hypothèse : la guitare ralentie, c’est peut-être comme ça que l’entend le rouge-gorge ?
(Matt, elle est terrible la contrepèterie que tu n’aurais jamais osé faire…)
Si je comprends bien, on peut jouer comme satriani en accélérant son enregistrement ? Chouette, je vais essayer. Si ça se trouve Satriani, Malmsteen, Zappa ou Sadler sont des tricheurs…
vraiment génial… Bravo !